lundi 27 octobre 2014

Lu le 27 octobre 2014
Le gouvernement français condamne la suspension de Zinedine Zidane
    Sans commentaire sauf à dire que le gouvernement français condamne plus facilement la tromperie d'un milliardaire intouchable (on ne touche pas à "Zizou" après comme durant sa carrière malgré ses agissements - violence, dopage) que la baisse du pouvoir d'achat des retraités, des fonctionnaires et des classes moyennes. Honte à ce gouvernement des riches et de la finance.

 Tout commentaire à envoyer à lecacs@live.fr

                                       

vendredi 12 septembre 2014


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La phrase du moment...

"Demander à un sportif et très souvent à un non-sportif de réfléchir sur le sport - entendu comme phénomène social - c'est comme demander à un mille-pattes comment il fait pour marcher".

 

Le commentaire du moment...

   "Tout travail intellectuel ne sert à rien. La preuve : n'importe qui peut dire n'importe quoi sur tous les sujets. Le discours explicatif, argumenté reposant sur des années de recherche ne vaut pas plus que la  plus simpliste réflexion de sens commun. Tout le monde ne se dit pas plombier, électricien ou maçon. Mais tout le monde se dit, sans le savoir, intellectuel. Comme si ça ne demandait aucun effort, aucun travail. Le discours du "oui mais eux ils ont commencé à travailler à 14 ou 16 ans" dit bien ce qu'il veut dire. Le médecin et le chercheur qui ont passé des années et des années sur les bancs de l'Université n'ont pas travaillé...

 
Ils me font peur…
Quand les médiocres plumitifs, les dealers de la presse, veulent un monde peuplé d’Ibrahimovic 
   Vous ouvrez, votre journal, votre télévision ou votre radio et vous étouffez. Thévenoud, Hollande, « Voyage en enfer », (on croit faire un bon mot pour prouver qu’on à des Lettres), tout nous est balancé à la figure sauf l’essentiel. Terrible tableau. Les hypocrites de tous horizons, ces personnages englués dans leurs propres affaires judiciaires (de Christine Lagarde à Roland Courbis en passant par les amis de Sarkozy, l’éventail est large) n’hésitent pas à jouer les redresseurs de tort. Tous  les Christophe Barbier de la presse (les Demorand, Colombani, Badou, Joffrin, Cohen* et les bateleurs d’Europe 1 ou de RMC),  adorent se complaire à la fois dans la boue et dans l'insignifiant (le "trou de serrure"), en créant un climat totalement irrespirable. Sans expliquer les vrais enjeux et les vraies oppositions (les politiques possibles) sur les grands sujets de société. Chaque fermeture d'entreprise leur permet de se délecter du marasme économique et d'en vouloir au gouvernement. Comme s'il était responsable de toutes les entreprises privées qui profitent du climat pour licencier, réduire leurs coûts, augmenter la pression sur les salariés, laminer le droit du travail, etc. Comme si le système économique (le capitalisme pour utiliser le terme juste) était innocent. L’important n’est pas d’informer mais de bombarder, avec délectation, à la figure du bon peuple, l’image d’une France petite, conduite par des incapables magouilleurs et infidèles.  
   Tous ces irresponsables donnent des leçons de morale à longueur d’articles et de déclarations péremptoires. Ils veulent nous faire croire que seuls les hommes et femmes politiques trichent, que seuls les hommes et femmes politiques sont des cumulards, que seuls les hommes et femmes politiques profitent du système.  Barbier que l’on entend partout, qui assène ses vérités en permanence ne cumule pas ! Il n’a bien sûr jamais bénéficié de l’abattement de 30% offert très longtemps aux journalistes. La niche fiscale rabotée logiquement ces dernières années a été condamnée par la Cour des comptes. L’Express et ses confrères, bien silencieux sur le sujet,  préfèrent évidemment qu’on rabote les retraites des plus modestes. Ils nous font penser à tous ces Thiriez du sport prêts à descendre dans la rue pour défendre leurs privilèges.
   Tous ces petits « journaleux » qui conditionnent la population avec leur prose de caniveau et leurs arguments d'autorité - sur le déficit public par exemple - (et les funestes conséquences que l’on devine) sont en fait de gros paresseux. Barbier, figure symbolique de la profession, parle de tout sans travailler en profondeur le moindre sujet. Pour lui et beaucoup de ses confrères, parler d’économie  c’est simplement reprendre en plus distingué les discussions de café du commerce. Ce café où l'on ne veut pas payer d'impôts en souhaitant toujours plus de policiers, d'infirmières, de maitres nageurs sauveteurs, de professeurs, etc.
   Dans un pays où l’on donne comme modèle  le footballeur Ibrahimovic (dit « Zlatan »  pour ceux qui veulent de manière infantile feindre la proximité avec le joueur) il ne faut s’étonner de rien. Ibrahimovic gagne en un ou deux mois ce qu’un smicard gagnera durant toute sa vie, il multiplie les gestes de violence sur les terrains, il est hautain, méprisant, sexiste, tricheur mais il est protégé,  admiré, encensé. C’est ce monde là que veulent Barbier et ses amis des médias, ces censeurs de toute parole non conforme. Ces irresponsables, médiocres plumitifs, créent un climat irrespirable pour vendre du papier avec leur raisonnement de dealer : « C’est ce que veulent les gens» nous disent-ils. Non seulement ils me font honte, ils me font peur.
MC
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* L’interview de Patrick Cohen le 10 septembre était un exemple parfait du travail pitoyable de trop de journalistes. Christiane Taubira voulait parler du fond. Cohen ne voulait connaître que ses états d’âme.

mardi 26 août 2014

Le discours obscène des  "libéraux" du foot (et du sport en général)


   Il faut écouter tous ces "footeux" (journalistes, dirigeants, pratiquants) nous bassiner avec leur discours libéral dans un monde (le leur) où le fric coule à flots, où des gamins de 20 ans roulent dans des super bagnoles et claquent 1000 euros quand l'ouvrier du coin fait attention pour ne pas en dépenser 10.
   Il faut le dire franchement : tous ces "footeux" nous emmerdent avec leurs propos d'enfants gâtés, avec leurs discours obscènes. Incapables de voir le monde autour d'eux. ils distillent en permanence leur petite musique libérale. Michel Seydoux, président de Lille, disait le mardi 26 août après la défaite du LOSC contre Porto : " On nous plombe de charges en France. Il y a la  taxe à 75%. Et on n'est pas propriétaires de nos stades. Et... Et... Le foot français n'est plus compétitif. Il est en déclin". Discours de riche qui salue le football d'un pays (le Portugal) en pleine crise, un pays qui compte 15% de chômage. Avoir une équipe de football compétitive ne donne pas à manger. Elle fait rêver et elle alimente les frustrations.
   Seydoux et ses amis feignent d'oublier qu'en France, le gouvernement, sous pression et faible, a refusé d'instaurer pour deux ans seulement un taux marginal d'impôt sur le revenu à 75% (pour la part dépassant 1 million d'euros par an !)  mais que parallèlement il a bloqué l'augmentation des retraites supérieures à... 1200 euros, et gelé le point d''indice du salaire des fonctionnaires (les petits comme les gros). M. Seydoux oublie encore que la France (Etat, collectivités locales) dépense en ce moment même, dans le silence le plus complet et le plus honteux, 2 milliards d'euros pour rénover et construire les stades qui accueilleront l'Euro 2016 de football.
   Le scandale est là. Que le football français ne soit pas compétitif, on s'en fout et on peut même s'en féliciter. Il y a bien d'autres priorités. De beaucoup plus urgentes.
   Sportifs et non-sportifs ouvrez les yeux. Le monde du sport alimente en permanence ces discours sur la lourdeur des "charges" pour expliquer les défaites des clubs français. Les injustices ne sont pas entre les clubs européens. Elles sont d'abord et avant tout entre les citoyens de notre pays. Entre les hommes et les femmes. Entre les milliardaires du football (les Zidane et autres Ibrahimovic) et  la majorité des salariés qui gagnent moins de 1600 euros brut par mois. Messieurs les sportifs un peu de décence...

jeudi 7 août 2014

                       

          Le sport est contre la libération des femmes
                                              Coupe du monde de rugby
Olympe de Gouges-Equipe de France féminine
même combat !



   Le sport sert-il l’émancipation des femmes ?
   A l’heure de la Coupe du monde de rugby organisée en France, cette  question essentielle n’est posée ni par les médias, ni par les sportif(ve)s, ni par les non-sportif(ve)s, ni par les militant(e)s progressistes, ni par les féministes.
   Le sport allant de soi (on n’en discute pas), le sport féminin et sa médiatisation seraient bons pour les femmes.  Paradoxe : dans ce fief de la virilité, tenir un autre discours vous classe immédiatement parmi les « machos ».
   Et si l’on remettait en cause le postulat de base ? Peut-on enfin en débattre  sérieusement…


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Pour tout commentaire et  renseignement s’adresser à :
Centre d'Analyse Critique du Sport (siège à Orléans)
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De l’agression sexuelle à l’organisation du dopage

 Quand la « grande muette » couvre ses cadres…

   Raphaël Piolanti, manager national des lancers à la Fédération française d'athlétisme (FFA), vient d’être  mis en examen à Metz. Il est soupçonné d’avoir organisé et encouragé le  dopage de deux ou trois athlètes dont Quentin Bigot, champion d'Europe Juniors 2011 du marteau, contrôlé positif à un produit dopant fin juin lors des Championnats d'Europe d'athlétisme par équipes à Brunswick (Allemagne)
   Il y a plus de 20 ans, Raphaël Piolenti avait déjà fait parler de lui. En août 1991, lors d'un stage à Mâcon, deux lanceuses de marteau de l'équipe de France, Catherine Moyon de Baecque et Michèle Rouveyrol, avaient été agressées sexuellement par trois lanceurs. Devant la cour d'appel de Dijon, en 1994, Jean-François Grégoire, Laurent Bettolo, et… Raphaël Piolanti, avaient été condamnés à des peines de prison avec sursis pour «agressions sexuelles autres qu'un viol».
   La Fédération française avait alors très largement étouffé l’affaire. Pour services rendus (!), Piolenti est même devenu l’un des cadres de ladite fédération en étant nommé manager national des lancers. Dans l’institution sportive, les intérêts économiques et politiques interdisent aux instances dirigeantes de faire des vagues. Silence dans les rangs. La “grande muette”  ce n’est pas l’armée. C’est, aujourd’hui comme hier, le monde du sport.



 

vendredi 18 juillet 2014

Les "intellectuels faussaires" ou l'impossible débat


   Il faut les écouter pour le croire. Jacques Attali sur France Inter dresse le bilan du Mondial avec l'assurance de l'homme qui a toujours quelque chose à dire sur tous les sujets. Le savant doxosophe alimente sans retenue le discours de sens commun sur le sport et ruine tout débat sérieux. La presse lui donne la parole puisqu'il aime le foot ! (http://www.franceinter.fr/emission-linvite-de-7h50-jacques-attali-le-pays-a-compris-que-les-corporatismes-ne-sont-pas-bons-a-l)
   Pascal Boniface n'est pas savant mais il alimente la doxa sportive régulièrement. Ses interventions dans C dans l'air du 15 juillet sont d'une accablante médiocrité. L'économiste Wladimir Andreff (qui a sauvé l'honneur de l'émission) le regardait stupéfait tant les arguments d'autorité pleuvaient comme les buts de l'Allemagne devant le Brésil ("Un match dont tout le monde se rappellera dans un siècle" a dit avec sérieux le directeur de l'IRIS !). Boniface qui a de l'entregent et beaucoup de nègres pour écrire plusieurs livres par an (fait-il un concours avec Attali ?) affirme péremptoirement : "Les stades n'ont pas coûté très cher au Brésil et rien ne dit que s'ils n'avaient pas été construits, on aurait construit des hôpitaux".  Bien sûr, on aurait pu construire des écoles ou des crèches ou des maisons de retraite mais ce n'est pas ce que voulait dire Boniface pour qui mieux vaut construire des stades (avec tout ce que ça signifie) que rien !
   Attali, Boniface et quelques autres (Cohn-Bendit par exemple) sont jugés aptes à parler de sport au plus grand nombre. Les sociologues du sport (critiques ou non), les philosophes du sport, etc. n'ont pas le niveau. Trop "intellos" sans doute puisqu'ils veulent faire comprendre un phénomène social majeur. Ils travaillent le sujet depuis 5, 10,  20, voire 30 ans... La presse dans sa très grande majorité (on le voit en ce moment avec le Tour de France), va  au plus simple. Elle trouvera toujours quelques "intellectuels faussaires" pour prêcher la bonne parole...
Pour toute réaction
Centre d'Analyse Critique du Sport :

dimanche 13 juillet 2014

Cela dit sans chauvinisme...
   L'équipe du Brésil est éliminée en demi-finale et battue pour la troisième place.
   Les commentateurs français (dans leur grande majorité) nous disent : "Le Brésil a totalement raté sa Coupe du monde, il a été humilié. Pour le pays c'est une honte".
   L'équipe de France est éliminée en quart de finale après avoir eu la poule éliminatoire jugée la plus faible.
   Les commentateurs français (dans leur grande majorité) nous disent : "La France a fait  un beau parcours. Elle a réussi sa Coupe du monde. C'est très encourageant pour l'avenir".
   Tout cela est dit et écrit sans chauvinisme, sans nationalisme. Avec beaucoup de recul et de réflexion ! A l’encontre des grincheux et des rabat-joie, la réplique fuse : « C’est pas pareil le Brésil et la France. Vous confondez tout. » Analyse fine et imparable !
   Nous l'avons toujours affirmé : les sportifs sont des poètes. Ils se créent un monde imaginaire beaux, vertueux, pur, loyal, fraternel, etc. Le problème -  à l'image des pratiquants mais aussi des "observateurs avertis" (journalistes à la Pierre-Louis Basse, philosophes à la Jean-Claude Michéa, écrivains à la François Bégaudeau, hommes politiques à la François Hollande, à la Nicolas Sarkozy ou à la Daniel Cohn Bendit) - c'est qu'ils croient vivre dedans.
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PS. Parmi les journalistes qui croient vivre réellement dans ce monde fictif du sport idéal, Gérard Holtz tient toute sa place depuis longtemps.  Il vient d'être nommé Chevalier dans la promotion du 14 juillet 2014 de la Légion d'Honneur. L'absurdité de ces "médailles" est sans limite. A l’encontre des grincheux et des rabat-joie, certains feront remarquer que Jean-Pierre Elkabbach a bien été promu Commandeur. Et cette fois, ils n'auront pas tort : le sport n'a pas le monopole du ridicule et de la connivence.
Adresser tout commentaire à :
Centre d'Analyse Critique du Sport : lecacs@live.fr








mercredi 9 juillet 2014

Mieux que l’Allemagne devant le Brésil(7-1)

Equipe de France - Equipe des retraités : 100-1
Ou quand on parle davantage du gel capillaire des footballeurs que du gel des petites retraites

   Les footballeurs français n’ont pas gagné la Coupe du monde mais ils ont touché une prime de 100 000 euros environ (102 000 à 133 000 selon les sources)  pour leur qualification en quart de finale. Le gouvernement leur avait fait un superbe cadeau (à eux et autres champions) en refusant d’établir il y a quelques mois un taux marginal d’imposition de 75%, taux qui se serait appliqué pendant un temps limité sur les sommes supérieures à 1 million d’euros par an (par exemple sur 200 000 pour un revenu de 1200 000 euros)*.
   Moins chanceux, les retraités comme les fonctionnaires n’ont rien gagné. Pire, ils viennent de perdre la partie dans l’anonymat le plus complet. Au moment où « toute la France » (terrible formule passe-partout)  était derrière ses « héros », les députés ont approuvé le   projet de budget rectificatif de la Sécurité sociale qui prévoit le gel pour un an des pensions de retraite supérieures à 1.200 euros par mois. Conclusion : si vous gagnez 1250 euros en 2014, vous gagnerez 1250 euros en 2015 (vous perdrez donc du pouvoir d’achat puisque les prix augmenteront durant l’année).
   Le gouvernement dit de gauche a choisi son camp. Les footballeurs, petits soldats en mission, sont admirés, adulés, salués par l’ensemble de la classe médiatico-politique (y compris l’extrême gauche) et par une large partie de la population conditionnée. Ils  gagnent 100 fois plus que les retraités (et que la majorité des salariés)  mais comme « ils font rêver », la scandaleuse inégalité n’est pas dénoncée. Vivre par procuration suffit au bonheur des masses. Jusqu’à quand ? 
   Alors qui méprise le peuple ? Ceux qui à l’image des Bégaudeau et autres passionnés défendent le sport parce que c’est populaire, ou ceux qui veulent donner des armes au peuple pour qu’il comprenne les fonctions politiques, économiques et idéologiques du sport entendu comme phénomène social majeur de notre temps ?
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* Pour toute explication supplémentaire avec exemples, s’adresser au CACS (lecacs@live.fr)


jeudi 3 juillet 2014

La guerre, la revanche et l'hystérie collective...
   
                                             1914-2014
Les « Bleus » célèbrent  le centenaire de la grande guerre
Qu’ils suivent les bons conseils de Henri Desgrange pour entrer dans l’Histoire …
   «  Mes p’tits gars, mes p’tits gars chéris ! Mes p’tits gars français ! Ecoutez-moi. Les Prussiens sont des salauds. J’emploie le mot parce qu’il dit exactement ce que je veux dire. Mes p’tits gars ! Mes p’tits gars chéris ! Mes p’tits gars français ! Il faut que les ayez ces salauds là (…).

   C’est un gros match que vous avez à disputer ! Faites usage de tout votre répertoire français. La tactique, n’est-ce pas, n’est pas pour vous effrayer. Une feinte et l’on rentre. Un démarrage et l’on part. Mais méfiez-vous, quand votre crosse sera sur leur poitrine, ils vous demanderont pardon. Ne vous laissez pas faire. Enfoncez sans pitié »

Henri Desgrange,  « Le grand match » in L’Auto, 3 août 1914
Directeur du quotidien L’Auto, Henri Desgrange est le créateur du Tour de France

Relisons attentivement les conseils de Henri Desgrange et, à l’aide de la presse, adaptons-les à la guerre en crampons qui aura lieu demain.
   «  Mes p’tits gars, mes p’tits Benzema chéris ! Mes p’tits gars français ! Ecoutez-moi. Les Allemands sont des salauds. On l’a vu en 82 avec Schumacher, cette « brute épaisse ».  J’emploie le mot parce qu’il dit exactement ce que je veux dire. Mes p’tits gars ! Mes p’tits Valbuena chéris ! Mes p’tits gars français ! Il faut que les ayez ces brutes-là (…).
   C’est un gros match que vous avez à disputer ! Faites usage de tout votre répertoire français. La tactique de « La Dèche », n’est-ce pas, n’est pas pour vous effrayer. Une feinte et on les met dans le vent. Un démarrage et ils restent sur place. Mais méfiez-vous, quand votre avance sera de deux buts, ils vous sembleront démobilisés. Ne vous laissez pas berner. Enfoncez sans pitié, marquez-en un troisième »
« L’appel du peuple » (mis en condition), in L’Epique, 3 juillet 2014
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Tout commentaire doit être fait auprès du CACS
Centre d'Analyse Critique du Sport :
tél : 06 82 57 55 73



 


 

mercredi 2 juillet 2014


Les interventions du CACS dans les médias
Pour l'ensemble des articles, les réactions sont à envoyer à : lecacs@live.fr. Les demandes de précisions (par exemple pour les commentaires intégrés dans cet article, sont à demander à cette même adresse.
Toute demande d'entretiens et de conférences-débats doit être faite par mail ou au 06 82 57 55 73


Mercredi 2 juillet - Radio Cité Genève - Interview de Michel Caillat sur les effets politiques et économiques du sport. Cet entretien est en ligne en fin de journée sur radiocite.ch Cite Chronique Politique... Cet entretien peut être demandé au CACS sous forme mp3 à l'adresse ci-dessus.

. Lundi 23 juin - France Inter, Emission Service Public (10h11h) - Michel Caillat, auteur de Sport, l'imposture absolue" (Edictions le Cavalier Bleu, 2014) est l'un des invités.
Contre le sport, tout contre
   Le sport a aujourd’hui un tel pouvoir qu’il est bon d’imaginer un contre pouvoir. N’en fait-on pas trop avec le foot, n’a-t-on pas le droit aussi d’en avoir rien à foot ? Et quand on passera au cyclisme, et au tour de France, sera-t-il raisonnable de demander à des drogués de pédaler si longtemps ? Si vous en avez assez du sport ou en tout cas de ce sport-là, cette émission est faite pour vous, avec vos questions et vos témoignages au 01 45 24 70 00 ou par mail, sur franceinter.fr et sur les réseaux sociaux (nous sommes @servicepublicfi).

Avec :
Stéphane Mandard, journaliste au Monde, rédacteur en chef service Sport
Michel Caillat, sociologue du sport et responsable du Centre d'Analyse Critique du Sport (CACS)
Séverine Vidal, conseillère technique au sein de la Fédération Française d’Education Physique et de Gymnastique Volontaire
Patrick Grivaz, journaliste à la rédaction de France Inter
Commentaires - Une certaine déception au terme de l'émission pour diverses raisons (qui seront données à qui les voudrait)

. Jeudi 19 juin - Radio Suisse à Lausanne - Michel Caillat parmi les invités sur le thème "Le sport favorise t-il l'intégration ?"
Commentaires - Trop d'invités mais des choses intéressantes ont été dites et auraient mérité d'être développées.


. Vendredi 7 juin
@rrêt sur images, émission le 06/06/2014 par la rédaction

"Dans le foot, on est passés des nations au pognon"
Dhorasoo, Caillat, Ruffin : un alter-foot est-il possible ?

Le foot est-il condamné à être ce spectacle enseveli sous les millions et les milliards, parfois violent, et dont les stars se retrouvent à la rubrique faits-divers ? Et si, au contraire, il existait un alter-foot, avec des clubs gérés par les supporters, résistant à l’argent, et aux principes vertueux ? En Europe, des clubs expérimentent des modèles alternatifs qui visent à revenir aux vertus originelles du sport. Peut-on y croire ? Avec nous, trois invités : Vikash Dhorasoo, ex-joueur international et membre de l’association Tatane qui promeut "un foot durable et joyeux", François Ruffin, journaliste de Fakir et reporter de Là-bas si j’y suis sur France Inter et enfin Michel Caillat, auteur d’un ouvrage qui démonte les idées reçues sur "l'idéal sportif".
Commentaires - Un long moment d'échanges ce qui est rare animé avec pertinence par Anne-Sophie Jacques et Daniel Schneidermann. Des divergences mais un vrai débat avec François Ruffin. Les multiples contradictions de Dhorasoo ont décrédibilisé son discours.


 

mercredi 25 juin 2014

La France va affronter le Nigéria...
   Le mercredi 25 juin, la France et le Nigeria se sont qualifiés pour les huitèmes de finale de la Coupe du monde. Que vaut cette équipe nigérienne ? Quelle stratégie adoptée pour battre des Nigériens ? Les questions essentielles vont inonder les jours précédents la rencontre.
  Le 25 juin, au moment de la qualification, voici ce qu'on pouvait lire dans la presse :

Nigeria : un attentat à la bombe fait 21 morts dans la capitale
Publié le 25.06.2014, 20h44 |
  Le Nigeria est en deuil. La qualification de l'équipe nigeriane pour les 1/8e de finale de la Coupe du monde au Brésil ne pensera pas les plaies de la population d'Abuja ce mercredi soir. Le cœur de la capitale a de nouveau été frappé par un attentat à la bombe qui a fait 21 morts et 17 blessés dans un centre commercial bondé de la ville, déjà pris pour cible plusieurs fois par les islamistes de Boko Haram.
  La bombe a explosé peu avant 16 heures près de l'une des entrées de l'Emab Plaza, un centre commercial situé entre deux autres galeries marchandes, dans un quartier très animé en plein centre d'Abuja, non loin du siège du gouvernement. L'explosion s'est produite alors que des clients faisaient leurs courses une heure avant le début du match de la Coupe du monde, Nigeria-Argentine.
   Ce nouvel attentat, qui a frappé le centre-ville d'Abuja, où se trouvent les ministères, les bâtiments administratifs, les grands hôtels et les sièges d'entreprises étrangères, pourtant sous haute surveillance depuis l'attentat contre le siège des Nations unies en août 2011, soulève de nouvelles inquiétudes quant à la capacité des forces de l'ordre à protéger la capitale nigériane.
   Après l'attentat de mercredi, le site entièrement bouclé par la police et l'armée, offrait un spectacle de désolation, les services de secours zigzagant entre les débris de voitures et les flaques de sang, pour transporter les restes de cadavres éparpillés sur le sol. .
L'explosion a été si forte qu'elle a fait voler en éclats les vitres des fenêtres des immeubles de l'autre côté de la rue. «Le bilan est de 21 morts et 17 blessés» a déclaré Frank Mba, le porte-parole de la police, devant la presse, ajoutant qu'une personne a été arrêtée. Mike Omeri, un porte-parole du gouvernement, a pour sa part déclaré qu'il s'agissait d'un «attentat à la bombe». Toutes les victimes ont été évacuées du site, a déclaré le porte-parole des services de secours, Manzo Ezekiel.
   «L'explosion est survenue à un moment de forte activité commerciale» et le lieu était très fréquenté au moment de l'explosion, a-t-il précisé. Une employée de l'hôtel Newcastle, situé dans le même quartier de Wuse II, qui a souhaité rester anonyme, a déclaré avoir entendu une déflagration. L'attentat n'a pas été revendiqué pour l'instant mais le groupe islamiste armé Boko Haram, qui a suscité l'indignation de la communauté internationale en enlevant plus de 200 lycéennes mi-avril, a mené deux attentats très meurtriers dans la capitale en avril et mai.
Abuja victime d'une vague d'attentats meurtriers
  La gare routière de Nyanya, à la sortie d'Abuja, a d'abord été touchée le 14 avril par un attentat à la voiture piégée qui a fait 75 morts, l'attaque la plus meurtrière jamais perpétrée sur le territoire de la capitale fédérale. Le chef de Boko Haram, Abubakar Shekau, considéré comme un terroriste à l'échelle mondiale par les Etats-Unis, avait revendiqué l'attentat du 14 avril dans une vidéo.
   Un deuxième attentat à la bombe avait ensuite touché la gare de Nyanya le 1er mai, faisant 19 morts et 80 blessés, à quelques jours de la tenue du Davos africain dans la capitale nigériane.
   Après l'attentat de Nyanya, les autorités nigérianes avaient promis de renforcer leur dispositif de sécurité dans les quartiers de la capitale considérés comme vulnérables

dimanche 15 juin 2014

La remarque du jour
Seul le sport empêche les grèves !

   L'histoire le montre ; les syndicats et la CGT en premier arrêtent les grèves quand l'honneur du pays est en jeu, quand nos braves petits soldats sont prêts à faire monter très haut le drapeau national. En 1998, les organisations dites représentatives des salariés avaient bien compris qu'il fallait non seulement arrêter une grève mais - mieux encore - ne pas la commencer.
   Au Brésil, les grèves sont reportées après le Mundial et nul doute qu'en 2016, pour l'Euro de football en France, les revendications sociales attendront. Le bac, les études bref la culture ne méritent pas autant d'égards.
   Pour la CGT (et les autres), la grève dépend davantage des circonstances que des motifs de mécontentement. Empêcher le déroulement normal du bac est légitime quand les revendications le sont. Mais, avec des revendications identiques  empêcher le déroulement normal d'un grand événement sportif est honteux et scandaleux : on ne peut pas priver le bon peuple du début des matches en l'empêchant d'arriver à l'heure pour s'intoxiquer devant sa télévision et vivre par procuration en défendant vaillamment "son" équipe nationale. 
   Amis du bac : arrêtez les études et jouez au foot si vous voulez, demain,  empêcher les grèves des cheminots !

lundi 9 juin 2014


Un alter-foot est-il possible ?
A écouter et regarder sur le site de l’émission Arrêt sur images http://www.arretsurimages.net/emissions/2014-06-06/Dans-le-foot-on-est-passes-des-nations-au-pognon-id6827
 
@rrêt sur images, émission le 06/06/2014 par la rédaction
"Dans le foot, on est passés des nations au pognon"
Dhorasoo, Caillat, Ruffin : un alter-foot est-il possible ?
Le foot est-il condamné à être ce spectacle enseveli sous les millions et les milliards, parfois violent, et dont les stars se retrouvent à la rubrique faits-divers ? Et si, au contraire, il existait un alter-foot, avec des clubs gérés par les supporters, résistant à l’argent, et aux principes vertueux ? En Europe, des clubs expérimentent des modèles alternatifs qui visent à revenir aux vertus originelles du sport. Peut-on y croire ? Avec nous, trois invités : Vikash Dhorasoo, ex-joueur international et membre de l’association Tatane qui promeut "un foot durable et joyeux", François Ruffin, journaliste de Fakir et reporter de Là-bas si j’y suis sur France Inter et enfin Michel Caillat, responsable du CACS et auteur d’un ouvrage qui démonte les idées reçues sur "l'idéal sportif
APPEL

 MONSIEUR LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE,
MESDAMES ET MESSIEURS LES MINISTRES,


   Le 13 juillet 2014 se déroulera la finale de la Coupe du monde. Dans l'éventualité d'une victoire de la France, nous demandons à ce que le mardi 15 juillet soit déclaré jour de deuil national. Le 14 juillet n’est pas, comme chacun devrait le savoir un jour chômé mais  un jour férié.
   La Coupe du monde, c'est ce mois terrible où le temps s'arrête, où l’on cautionne en toute impunité les pires régimes (l’Argentine du Général Videla en 1978 par exemple), où les femmes sont sommées de copier sottement le comportement des mâles, où les questions politiques et sociales  (atteintes aux droits de l’homme, crimes, emprisonnements arbitraires ici, baisse du pouvoir d'achat, démantèlement des droits sociaux, accroissement des inégalités  là) sont étouffées par les commentaires et bavardages insipides et  vains sur des penalties accordés à tort et sur les petits bobos de stars milliardaires. Un temps où le football sature plus que jamais notre temps et notre espace en laissant hors de la réflexion politique le sport qui n’est pas un jeu neutre  et anodin mais un fait social majeur de notre temps, une vision du monde avec ses valeurs (concurrence, compétition, loi du plus fort, chauvinisme, nationalisme, apologie de l’ordre établi, vitrine du capitalisme triomphant, etc.). On ne peut pas être sportif ou non-sportif innocemment.
   C'est pour toutes ces raisons et bien d'autres encore, que nous le Centre d’analyse critique du sport  (CACS) ainsi que le peuple de France (rien que ça !) - surtout ceux qui se disent indifférents au sport -  vous présentons cet APPEL 

Cordialement,
Le CACS
Analysons et critiquons le sport ensemble

Pour tout renseignement, s’adresser au CACS (Centre d'Analyse Critique du Sport)
Tél : 06 82 57 55 73

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A noter - On a le droit de parodier une « pétition » ridicule  de l’Equipe si elle n'est pas une illustration du second degré.

dimanche 20 avril 2014


Pour l'ensemble des articles, les réactions sont à envoyer à : lecacs@live.fr. Toute demande d'entretiens et de conférences-débats doit être faite au 06 82 57 55 73


L'imposture du jour (20 avril) - Un pitoyable exemple
   A chaque match, Lyon en veut à l'arbitre. La finale de la Coupe de la Ligue a permis à Jean-Michel Aulas et à son clone Rémi Garde de pleurer, de se dire mal-aimés. Le patron de l'OL, libéral de choc, a toujours derrière la tête le fric, le pèze, le flouse, la tune. Il est vrai que M. Lannoy a commis une erreur : il aurait dû expulser le gardien lyonnais pour une "faute à la Schumacher". Il n'a sifflé qu'un pénalty en se trompant de quelques centimètres. Il fallait voir la tension dans les 30 premières minutes pour bien comprendre que le rôle d'arbitre est impossible à tenir.
   Tout le monde gueule, les joueurs nient l'évidence, les entraîneurs s'étouffent d'indignation à chaque décision qu'ils jugent  anormales (en niant souvent l'évidence eux aussi) . Pitoyable exemple que ce sport dit sport-spectacle qui attire les foules. Quand on voit de jeunes enfants peinturlurés dans les gradins et gueuler comme les "grands" on peut se dire que le conditionnement sportif  commence très jeune. L'habitude de l'invective, le non-respect de l'Autre et en premier lieu de l'arbitre - Stéphane Lannoy a su garder son calme - l'hypocrisie, le mensonge, la mauvaise foi sont les règles du sport. Et pendant ce temps là, tout le monde (journalistes, hommes politiques, etc.) nous dit que c'est un idéal...
L'imposture du jour (16 avril) - Laissons les riches tranquilles...
   Manuel Valls présente son plan d'économies (d'austérité) de 50 milliards. Il décide de faire payer les classes modestes et moyennes. Il s'attaque aux plus démunis collectivement  : les fonctionnaires dont il se dit qu'ils sont mal vus par une population aveugle et que leurs "privilèges" justifient la baisse de leurs salaires en euros constants. Ensuite, les retraités qui gagnent en moyenne entre 1 000 et 1500 euros par mois. Le Premier ministre n'a pas parlé  de réforme fiscale.
   Les grands chefs d'entreprises et tous les Aulas et Thiriez se frottent les mains. Le gouvernement de la "deuxième droite" fait payer les pauvres sans évidemment satisfaire les riches. Les sportifs qui gagnent par mois 20 000, 50 000, 500 000 euros (comme Laurent Blanc) voire beaucoup plus comme Benzema, Parker ou Loeb ne paieront pas la tranche prévue à l'origine à 75%. Pour information : un couple qui déclare 48 000 euros par an paie environ 3400 euros d'impôts. Il lui reste  44 600 euros. Un couple avec un sportif de haut niveau qui déclare 1 200 000 euros par an paie (aurait payé) environ 495 000 euros. Il lui reste (aurait resté) 705 000 euros. La taxe à 75% ruinait vraiment les riches. Une vraie politique de droite préfère s'attaquer aux fonctionnaires (donc au service public) et aux retraites. Vivement que la gauche soit au pouvoir !
L'imposture du jour (8 avril) - Le sport et la vulgarité  étouffent la politique
   On se plaint que les citoyens ne s'intéressent pas à la politique mais rien d'étonnant. Au nom de l'audimat et d'un certain mépris du peuple, les chaînes de télévision "grand public" (à l'exception de France 3) et les radios généralistes (France Inter, Europe 1, RTL, RMC) ne jugent pas utile de diffuser en direct le discours de politique générale du premier ministre, Manuel Valls. Elles préfèrent Bouvard, Ruquier et... le sport. Le match Chelsea-PSG mobilise la soirée avec discours insignifiants d'avant-match, commentaires hystériques pendant et bavardages insipides après.
   Une déclaration de politique générale devrait être à l'origine de débats sérieux et pédagogiques sur l'avenir du pays. On peut en douter en observant l'attitude honteuse de certains élus d'opposition pendant le discours. Quel exemple lamentable ! Sur le fond et sur la forme, Manuel Valls a donné une leçon qui méritait d'être écoutée et fortement discutée. En tout cas, beaucoup plus que toutes les élucubrations des Luis Fernandez, Rolland Courbis et amuseurs de second rang qui envahissent les antennes.
L'imposture du jour (7 avril) - La République est en danger !
   Le regroupement des sports avec les droits des femmes, la ville et la jeunesse au sein d'un ministère confié à Najat Vallaud-Belkacem a fait réagir avant même la nomination probable d'un secrétaire d'Etat. Bernard Amsalem, président de la Fédération française d'athlétisme, qui se dit à gauche, voit le nouveau portefeuille de la jeune ministre  "d'un bon œil, car cela permet de donner une vision plus sociétale du sport et ne le cantonne pas à la seule performance sportive". Bravo. Malheureusement, il poursuit : "Le sport est le premier mouvement social français. Je considère un club ou une association sportive comme le dernier rempart de la République". Le discours d'évidence fonctionne subitement à plein régime. Est-il possible d'en finir avec le mythe du sport remède ? Si le sport est le dernier rempart de la République alors la République est en danger. Le CACS est prêt à en discuter sérieusement.
   Sur ce ministère élargie, l'ancien ministre Jean-François Lamour a tenu le langage insupportable et aveugle de l'opposant : "Il n'y a aucune cohérence dans tout ça ! Il s'agit d'un fourre-tout et je me dis que le sport va servir de variable d'ajustement". Quand Roselyne Bachelot était ministre de la santé, de la jeunesse et des sports avec Rama Yade comme Secrétaire d'état chargée des sports, M. Lamour n'avait pas élevé la voix. Les citoyens en ont assez de Lamour et de ses amis (NKM et autres), qui faute de débattre sur des idées limitent le combat politique aux petites phrases assassines, contradictoires et incohérentes.

lundi 31 mars 2014

              A lire d’urgence avant la Coupe du Monde au Brésil


Que les non-sportifs (les indifférents au sport ou ses ennemis) se rassurent. Il n’est pas question dans cet ouvrage de records et de performances mais de l’un des phénomènes dominants de notre époque qui envahit notre temps et notre espace.   

   Que les sportifs (les amoureux, les passionnés) ne fuient pas. Nous leur montrerons que la question n’est pas d’aimer ou de ne pas aimer le sport mais de le voir non pas comme une simple somme de résultats mais comme un « fait social total » aux multiples implications, politiques, idéologiques, économiques et culturelles. Le sport dont la définition précise est donnée d’entrée (il ne faut pas le confondre avec toute activité physique), n’est ni neutre ni anodin. Incomparable mobilisateur de foules, il est une « philosophie de la vie » (Charte olympique).  

   En défrichant les principaux lieux communs de l’idéologie sportive, Michel Caillat en déchiffre la réalité et dévoile cette imposture absolue qui consiste à cacher  des desseins immoraux sous couvert d’une éthique universelle.
Pour toute demande et tout  renseignement s’adresse
Pour les conférences-débats et entretiens à :
Centre d'Analyse Critique du Sport (CACS) - Orléans
tél : 06 82 57 55 73