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La phrase du moment...
"Demander à un sportif et très souvent à un non-sportif de réfléchir sur le sport - entendu comme phénomène social - c'est comme demander à un mille-pattes comment il fait pour marcher".
Le commentaire du moment...
"Tout travail intellectuel ne sert à rien. La preuve : n'importe qui peut dire n'importe quoi sur tous les sujets. Le discours explicatif, argumenté reposant sur des années de recherche ne vaut pas plus que la plus simpliste réflexion de sens commun. Tout le monde ne se dit pas plombier, électricien ou maçon. Mais tout le monde se dit, sans le savoir, intellectuel. Comme si ça ne demandait aucun effort, aucun travail. Le discours du "oui mais eux ils ont commencé à travailler à 14 ou 16 ans" dit bien ce qu'il veut dire. Le médecin et le chercheur qui ont passé des années et des années sur les bancs de l'Université n'ont pas travaillé...
Ils me font peur…
Quand les médiocres plumitifs, les dealers
de la presse, veulent un monde peuplé d’Ibrahimovic
Vous ouvrez, votre journal,
votre télévision ou votre radio et vous étouffez. Thévenoud, Hollande,
« Voyage en enfer », (on croit faire un bon mot pour prouver qu’on à
des Lettres), tout nous est balancé à la figure sauf l’essentiel. Terrible
tableau. Les hypocrites de tous horizons, ces personnages englués dans leurs
propres affaires judiciaires (de Christine Lagarde à Roland Courbis en passant
par les amis de Sarkozy, l’éventail est large) n’hésitent pas à jouer les
redresseurs de tort. Tous les Christophe Barbier de la presse (les
Demorand, Colombani, Badou, Joffrin, Cohen* et les bateleurs d’Europe 1 ou de
RMC), adorent se complaire à la fois dans la boue et dans l'insignifiant
(le "trou de serrure"), en créant un climat totalement irrespirable.
Sans expliquer les vrais enjeux et les vraies oppositions (les politiques
possibles) sur les grands sujets de société. Chaque fermeture d'entreprise leur
permet de se délecter du marasme économique et d'en vouloir au gouvernement.
Comme s'il était responsable de toutes les entreprises privées qui profitent du
climat pour licencier, réduire leurs coûts, augmenter la pression sur les
salariés, laminer le droit du travail, etc. Comme si le système économique
(le capitalisme pour utiliser le terme juste) était innocent. L’important n’est
pas d’informer mais de bombarder, avec délectation, à la figure du bon peuple,
l’image d’une France petite, conduite par des incapables magouilleurs et
infidèles.
Tous ces irresponsables donnent des leçons de morale à longueur d’articles et
de déclarations péremptoires. Ils veulent nous faire croire que seuls les
hommes et femmes politiques trichent, que seuls les hommes et femmes politiques
sont des cumulards, que seuls les hommes et femmes politiques profitent du
système. Barbier que l’on entend partout, qui assène ses vérités en
permanence ne cumule pas ! Il n’a bien sûr jamais bénéficié de
l’abattement de 30% offert très longtemps aux journalistes. La niche fiscale
rabotée logiquement ces dernières années a été condamnée par la
Cour des comptes. L’Express et ses confrères, bien
silencieux sur le sujet, préfèrent évidemment qu’on rabote les retraites
des plus modestes. Ils nous font penser à tous ces Thiriez du sport prêts à
descendre dans la rue pour défendre leurs privilèges.
Tous ces petits « journaleux » qui conditionnent la population avec
leur prose de caniveau et leurs arguments d'autorité - sur le déficit
public par exemple - (et les funestes conséquences que l’on devine) sont
en fait de gros paresseux. Barbier, figure symbolique de la profession, parle
de tout sans travailler en profondeur le moindre sujet. Pour lui et beaucoup de
ses confrères, parler d’économie c’est simplement reprendre en plus
distingué les discussions de café du commerce. Ce café où l'on ne veut pas
payer d'impôts en souhaitant toujours plus de policiers, d'infirmières, de
maitres nageurs sauveteurs, de professeurs, etc.
Dans un pays où l’on donne comme modèle le footballeur Ibrahimovic (dit
« Zlatan » pour ceux qui veulent de manière infantile feindre
la proximité avec le joueur) il ne faut s’étonner de rien. Ibrahimovic gagne en
un ou deux mois ce qu’un smicard gagnera durant toute sa vie, il multiplie les
gestes de violence sur les terrains, il est hautain, méprisant, sexiste,
tricheur mais il est protégé, admiré, encensé. C’est ce monde là que
veulent Barbier et ses amis des médias, ces censeurs de toute parole non
conforme. Ces irresponsables, médiocres plumitifs, créent un climat
irrespirable pour vendre du papier avec leur raisonnement de dealer :
« C’est ce que veulent les gens»
nous disent-ils. Non seulement ils me font honte, ils me font peur.
MC
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L’interview de Patrick Cohen le 10 septembre était un exemple parfait du
travail pitoyable de trop de journalistes. Christiane Taubira voulait parler du
fond. Cohen ne voulait connaître que ses états d’âme.
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