lundi 31 mars 2014

              A lire d’urgence avant la Coupe du Monde au Brésil


Que les non-sportifs (les indifférents au sport ou ses ennemis) se rassurent. Il n’est pas question dans cet ouvrage de records et de performances mais de l’un des phénomènes dominants de notre époque qui envahit notre temps et notre espace.   

   Que les sportifs (les amoureux, les passionnés) ne fuient pas. Nous leur montrerons que la question n’est pas d’aimer ou de ne pas aimer le sport mais de le voir non pas comme une simple somme de résultats mais comme un « fait social total » aux multiples implications, politiques, idéologiques, économiques et culturelles. Le sport dont la définition précise est donnée d’entrée (il ne faut pas le confondre avec toute activité physique), n’est ni neutre ni anodin. Incomparable mobilisateur de foules, il est une « philosophie de la vie » (Charte olympique).  

   En défrichant les principaux lieux communs de l’idéologie sportive, Michel Caillat en déchiffre la réalité et dévoile cette imposture absolue qui consiste à cacher  des desseins immoraux sous couvert d’une éthique universelle.
Pour toute demande et tout  renseignement s’adresse
Pour les conférences-débats et entretiens à :
Centre d'Analyse Critique du Sport (CACS) - Orléans
tél : 06 82 57 55 73 



 
       


samedi 29 mars 2014

Pour l'ensemble des articles, les réactions sont à envoyer à : lecacs@live.fr. Toute demande d'entretiens et de conférences-débats doit être faite au 06 82 57 55 73

Non à l’Euro 2016 !
Non aux constructions et rénovations des stades en France
À l’heure des très dures politiques européennes d’austérité et des coupes claires dans les budgets sociaux et culturels, est-il pensable de dépenser près de 2 milliards d'euros pour le sport d'élite ?

Le premier soutien :

"On est dans la démesure totale avec le cahier des charges de l'UEFA. On est dans un autre monde. Le jeu n'en vaut pas la chandelle." C'est par ces mots que le député maire de Nantes Jean-Marc Ayrault a définitivement enterré l'idée d'une candidature de sa ville pour accueillir l'Euro 2016 (Septembre 2009). Pour l'ensemble des articles, les réactions sont à envoyer à : lecacs@live.fr.           


A diffuser sans modération autour de vous

L’Europe est engagée dans ce qui est l’une des plus grandes crises financières, économiques et sociales de son histoire. Les peuples – grec, espagnol, italien, irlandais, en attendant les autres… – en subissent déjà les conséquences, tour à tour touchés de plein fouet par les mesures de la « Troïka », UE (Union européenne), FMI (Fonds monétaire international) et BCE (Banque centrale européenne) qui provoquent une dégradation générale et rapide des conditions de vie : baisse des salaires, détérioration du niveau des retraites, démantèlement de la protection sociale, « détricotage » du droit du travail, licenciements, accroissement de la précarité et de la vulnérabilité, chômage massif en particulier dans la jeunesse, montée des populismes sur fond de racisme et de xénophobie, envolée d’une extrême droite fascisante, etc.
Malgré cela, la plupart des gouvernements européens n’en continuent pas moins de chercher à obtenir l’organisation de compétitions sportives de niveau international. Les conséquences financières, très souvent désastreuses pour les pays en proie à cette ivresse compétitive, sont désormais incommensurables pour des populations qui en payent trop chèrement le prix : le Portugal, après son Championnat d’Europe de football en 2004, décide de détruire les stades qui ne sont plus utilisés et que le pays est incapable d’entretenir. Bien que la sélection nationale sorte victorieuse de l’Euro 2008 et 2012 ainsi que de la Coupe du monde 2010, les clubs de football professionnels espagnols cumulent une dette globale de 3,5 milliards d’euros et 752 millions d’euros sont dus au fisc par ces mêmes clubs.
Pour l’organisation de sa Coupe du monde en 2010, l’Afrique du Sud a dépensé pour la construction de cinq nouveaux stades et la rénovation de cinq autres 1 milliard d’euros pour un montant global des dépenses s’élevant à 7 milliards (soit 30 % de dépenses de plus que prévu initialement), alors que les recettes ne se sont élevées qu’à 3,7 milliards d’euros. L’Angleterre, berceau du sport moderne et du capitalisme, possède désormais des clubs cotés en bourse mais dont l’état financier est catastrophique : en Premier League, 18 d’entre eux ont un endettement global qui s’élève à 4 milliards d’euros.
Et que dire des budgets octroyés pour l’organisation des Jeux olympiques. La Grèce a dépensé 9 milliards d’euros dont 7 milliards payés par les citoyens pour l’organisation de ses Jeux en 2004 et 5 % du PIB se sont envolés dans des installations sportives aujourd’hui rouillées et en jachère. Les Canadiens ont fini de payer en 2006 la note des Jeux olympiques de Montréal de 1976 ; et il aura fallu vingt-cinq ans pour que les Grenoblois règlent la facture des Jeux d’hiver de 1968. Le coût réel des Jeux olympiques d’été de Londres 2012 a, au minimum, quadruplé passant de 3,7 à environ 15 milliards d’euros, certains annonçant même un coût global de 28,6 milliards d’euros.
On pourrait multiplier les exemples qui tous démontrent que l’organisation de rencontres sportives internationales non seulement n’est pas une source de revenus – la manne du tourisme est, elle aussi, une belle illusion – mais qu’elle constitue une source de dépenses publiques à la façon du tonneau des Danaïdes, les stades représentant le summum des investissements inutiles et coûteux à long terme.
Une étude de la Bank of America-Merril Lynch a permis de démontrer qu’entre 1954 et 2006 les pays organisateurs de ces compétitions avaient enregistré une croissance économique inférieure à leur rythme habituel sans compter le nombre d’heures de travail perdues au moment de la retransmission des matchs eux-mêmes ! Les grandes compétitions sportives ne créent ni emplois sur le long terme, ni rayonnement pour une ville, ni croissance économique pour le pays, ni développement durable d’une pratique physique raisonnée des populations. Malheureusement, l’expérience n’a pas servi de leçon et en 2010, se moquant des erreurs du passé, Nicolas Sarkozy arrachait face à la Turquie l’obtention de l’Euro 2016.
Le coût financier de cette épreuve pour les seules constructions et rénovations des stades en France s’élèverait officiellement à 1,7 milliard d’euros. Avec cette somme, combien pourrions-nous construire de logements, d’écoles, d’hôpitaux, de gymnases et d’espaces verts pour tous ? Face à des dépenses de pur prestige considérées comme insensées, les villes de Strasbourg et de Nancy se sont retirées de ce projet. On rappellera le retrait de la candidature de la ville de Rome pour les Jeux Olympiques de 2020 alors que le Brésil s’est lancé, en vue de la Coupe du monde de football en 2014 et des JO en 2016, dans une dangereuse escalade de constructions sportives tous azimuts et de destructions de quartiers entiers (habitations, écoles, etc.), le gouvernement déplaçant pour l’occasion 1,5 million de familles soit près de 10 millions de personnes.
Enfin, il ne faut pas oublier qu’un stade n’est pas un lieu isolé de son contexte sociopolitique, un espace neutre. Le stade n’est pas qu’un cadre architectural efficace. Partout en Europe et ailleurs, il est le lieu d’incubation de nombreuses violences, là où couvent les comportements les plus méprisables : xénophobie, antisémitisme, racisme, concentration massive de toutes les bêtises, militarisation des territoires, surveillance généralisée.
Nous refusons donc ces logiques d’appauvrissement, de militarisation, de surveillance et de répression généralisés.
À l’heure des dramatiques politiques européennes d’austérité et des coupes claires dans les budgets sociaux et culturels, nous disons :
NON aux constructions et aux rénovations pharaoniques des stades !
NON aux dépenses inutiles et délirantes d’argent dans un pays entré en récession
pour quelques jours de compétition !
NON à l’organisation par la France de la 15e Édition
du Championnat d'Europe U.E.F.A. de football 2016 !
NON À L’EURO 2016 !
Vous pouvez signer la pétition et faire part de vos réactions à l’adresse suivante :
Directement ou à (re)taper : http://www.petitions24.net/non_a_leuro_2016

jeudi 27 mars 2014

                 Des livres à prix très réduits
                              A saisir immédiatement

   Pour des raisons de place, le Centre d’Analyse Critique du Sport (CACS) doit "liquider" au plus vite quelques ouvrages et revues.
   Pour les personnes d'Orléans ou passant à Orléans, les livres et documents peuvent être remis en main propre (sans frais)
   Pour les autres, les envois seront effectués dès réception du règlement (délai de cinq jours au maximum) dans la limite des stocks disponibles.
Les prix sont donnés port non compris :
Livres (+ port 3 euros)
. L'Idéologie du sport en France .... 10 euros
Un analyse des discours sportifs et de leur récurrence depuis 1900 (Editions de la Passion, 1989, 216 pages)
. Le sport en miettes......................... 10  euros
Un recueil d’articles qui abordent les grands thèmes de l’analyse critique (dopage, violence, politique) à travers des faits d’actualité (CEP, 1981)

En quantité très limitée :
. Sport et Civilisation - Histoire et critique d'un phénomène social de masse ... 15 euros
Une étude d'un phénomène social très visible mais dont les fonctions essentielles restent trop invisibles (L'Harmattan, 1996, 126 pages)

Deux raretés :
. Les dessous de l'Olympisme ... 40 euros (livre neuf)
Un ouvrage majeur (aujourd'hui très difficile à trouver) pour comprendre la philosophie de Pierre de Coubertin et la réalité des Jeux (Editions La Découverte, 1984 -168 pages).
. L'Empire football ...60 euros (livre neuf)
Un document qui permet de comprendre que les affaires, le dopage, la corruption et la collusion avec les pires régimes ne datent pas d'hier. Avec une postface de Miguel Benasayag (Etudes et Documentation Internationales 1982 -128 pages).
 
Documents (+ port 2 euros)
. Revue les Cahiers Français - Sport et Société - mai juin 2004 : 5 euros
. Revue Critique du Sport 2 euros le numéro
- n°3 Spécial Le sport et les femmes(1997)
- n°4 Spécial Dopage avec un texte du Docteur Patrick Laure (1997)
- n°5 Le sport et la casse chez les jeunes - Même sportif l'enfant a des droits - Dossier dopage 1997)        
- n°6 La honte du Paris-Dakar - L'esprit de compétition - Le cas Elodie Lussac (dernier numéro, 1997)
 
Commandes :
Adresse : Centre d'Analyse Critique du Sport, 4 Cité Nouvelle du Champ Rond, 45000 Orléans