jeudi 7 août 2014

                       

          Le sport est contre la libération des femmes
                                              Coupe du monde de rugby
Olympe de Gouges-Equipe de France féminine
même combat !



   Le sport sert-il l’émancipation des femmes ?
   A l’heure de la Coupe du monde de rugby organisée en France, cette  question essentielle n’est posée ni par les médias, ni par les sportif(ve)s, ni par les non-sportif(ve)s, ni par les militant(e)s progressistes, ni par les féministes.
   Le sport allant de soi (on n’en discute pas), le sport féminin et sa médiatisation seraient bons pour les femmes.  Paradoxe : dans ce fief de la virilité, tenir un autre discours vous classe immédiatement parmi les « machos ».
   Et si l’on remettait en cause le postulat de base ? Peut-on enfin en débattre  sérieusement…


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Pour tout commentaire et  renseignement s’adresser à :
Centre d'Analyse Critique du Sport (siège à Orléans)
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De l’agression sexuelle à l’organisation du dopage

 Quand la « grande muette » couvre ses cadres…

   Raphaël Piolanti, manager national des lancers à la Fédération française d'athlétisme (FFA), vient d’être  mis en examen à Metz. Il est soupçonné d’avoir organisé et encouragé le  dopage de deux ou trois athlètes dont Quentin Bigot, champion d'Europe Juniors 2011 du marteau, contrôlé positif à un produit dopant fin juin lors des Championnats d'Europe d'athlétisme par équipes à Brunswick (Allemagne)
   Il y a plus de 20 ans, Raphaël Piolenti avait déjà fait parler de lui. En août 1991, lors d'un stage à Mâcon, deux lanceuses de marteau de l'équipe de France, Catherine Moyon de Baecque et Michèle Rouveyrol, avaient été agressées sexuellement par trois lanceurs. Devant la cour d'appel de Dijon, en 1994, Jean-François Grégoire, Laurent Bettolo, et… Raphaël Piolanti, avaient été condamnés à des peines de prison avec sursis pour «agressions sexuelles autres qu'un viol».
   La Fédération française avait alors très largement étouffé l’affaire. Pour services rendus (!), Piolenti est même devenu l’un des cadres de ladite fédération en étant nommé manager national des lancers. Dans l’institution sportive, les intérêts économiques et politiques interdisent aux instances dirigeantes de faire des vagues. Silence dans les rangs. La “grande muette”  ce n’est pas l’armée. C’est, aujourd’hui comme hier, le monde du sport.



 

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