samedi 7 avril 2012

L'insignifiance des discours

 

Vendredi 6 avril , GuyForget, capitaine de l'équipe de France de tennis, disait : «Un double déterminant»

    Après avoir constaté la performance impressionnante de John Isner et le contrat rempli de Jo-Wilfried Tsonga, Guy Forget estime que le double sera déterminant mais que Benneteau et Llodra possèdent les armes pour contrer les Bryan.
 
Samedi, Guy Forget disait après la défaite en double  : «Je n'envisage pas la défaite une seule seconde »
    « J'ai un peu la rage. Il y a encore une journée. On a nos balles, notre surface, notre public, on va la jouer et la gagner la journée de demain. Les meilleurs l'ont emporté sur le papier. Jo (Tsonga) devait battre Harrison, Isner est mieux classé que Gilles (Simon) et les Bryan devaient battre Mica (Llodra) et Bennet (Benneteau). La logique a été respectée, qu'elle le soit demain et gagnons ces deux points de simple.
   Jo est notre leader, il est 6e mondial, il souhaitait jouer contre Isner sur terre battue, joue le match et gagne. Pareil pour Gilles. J'attends de leur part une attitude, une qualité de jeu, des bons choix et une victoire. Les deux matches de demain, on va les jouer et les gagner. Je n'envisage pas la défaite une seule seconde ce soir
   Jusque-là, la logique a été respectée, j'ai donc envie de me dire que la victoire de Jo et celle de Gilles seront aussi logiques. Sinon on n'a pas notre place en demi-finale. Si on ne gagne pas - ce que je n'envisage pas une seule seconde - c'est qu'on n'a pas notre place et qu'on n'est pas assez bons. On fera un constat. Pour autant, je suis gonflé à bloc ce soir que ce soit dit. J'ai le droit et même le devoir en tant que sélectionneur d'appeler à la révolte. Aux armes, citoyens ! Faisons-nous respecter demain sur le terrain, chez nous !
 
Résumé de la pensée de Guy Forget : le double est déterminant mais il ne l’est pas si on gagne les deux derniers simples qu’on doit logiquement ne pas perdre. Et  si on ne les  gagne pas, on aura perdu et si on perd c’est qu’on n’est pas assez bons.
   « J’ai un peu la rage » , « On va booster les troupes » , « On va se faire respecter chez nous » « Aux armes citoyens ! », Guy Forget ajoute le discours guerrier au ridicule des propos. Il illustre parfaitement l’insignifiance voire le ridicule. de la très grande majorité des commentaires sportifs qui saturent notre temps.

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